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       L'énigme du canal   

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    Rencontre avec Philippe Mary, auteur de " L'énigme du canal "

    Philippe_Mary_EdilivrePouvez vous nous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?
    Il s'agit de mon premier roman. C'est une histoire qui commence en 1953 par le meurtre de Willy, un batelier hollandais amant de Mado qui est elle-même l'épouse de Jeannot, un autre batelier. Ceci se déroule sur le canal de Roubaix et, cinquante ans après, Willy va revenir hanter un photographe, Alexandre, afin de lui demander qu'on lui rende justice. Ce dernier, aidé de son ami le commissaire, Bébert pour les intimes, va s’efforcer de lui obéir. L'enquête qui va suivre sera émaillée de beaucoup d'humour, de surnaturel et d'horreur avec une pointe d'érotisme et aussi de tendresse. Les personnages sont fictifs mais les lieux sont réels ainsi que certaines situations. C'est un roman volontairement court afin de lui garder un rythme agréable.

    Quelles ont été vos sources d'inspiration pour écrire ce livre ?
    La première source fut une expérience vécue personnellement lors d'une nuit très spéciale ainsi que quelques moments de ma vie que j'ai romancés et transposés.

    L'imagination est-elle un élément indispensable à l'écriture ?
    Tout dépend de ce qu'on veut écrire évidemment mais pour un roman cela me paraît primordial !

    Pensez-vous que la personnalité de l'auteur transparaît dans son style d'écriture ?
    J'en suis persuadé. Chaque auteur a son style et c'est cela qui fait qu'on reconnaît son œuvre sans hésitation. Personnellement, je me sens incapable d'écrire un roman où il n'y aurait aucun trait d'humour même dans les situations les plus critiques.

    Pourquoi avoir choisi de transporter vos lecteurs dans l'univers des bateliers ?
    Je me suis beaucoup battu pour conserver le canal de Roubaix que l'on voulait transformer en voie rapide. Ce combat m'a amené à m’intéresser à la batellerie et j'y ai découvert un monde passionnant. Les bateliers sont des gens agréables et souvent très ouverts. Ils ont, pour la plupart, beaucoup voyagé et beaucoup observé, c'est un univers lent mais solide.

    Quels sont vos projets d'écriture ?
    J'ai actuellement un deuxième roman en phase d'écriture. Il se déroulera lui aussi sur deux époques. Il nous ramènera à la guerre de 39/40 et fera la part belle à beaucoup de faits historiques. J'espère pouvoir le publier en fin d'année mais c'est un travail difficile et pourtant passionnant.

    Souhaitez-vous publier une deuxième fois chez Edilivre ?
    Oui. J'ai trouvé chez Edilivre une bonne écoute, des contacts agréables et réactifs et des collègues auteurs dont certains deviendront sûrement des amis.

    Un dernier mot pour vos lecteurs ?
    Les lecteurs que j'ai rencontrés ont beaucoup apprécié mon premier roman et je voudrais les remercier de leurs encouragements. Je m'efforce d'écrire le prochain le plus vite possible afin de satisfaire ceux qui me l'ont déjà réclamé ! Merci de leur confiance !

     

     


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    8 Août 1953

    Ce 8 Août 1953, un Samedi, est une belle journée

    d’été et, comme chaque fois qu’il fait escale à Roubaix

    pour quelques jours, Jeannot le batelier descend de sa

    péniche après s’être copieusement disputé avec Mado,

    son épouse qui lui reproche de revenir toujours

    complètement saoul de ses escapades Roubaisiennes.

    Mado est une superbe femme de 28 ans, mère des deux

    enfants de Jeannot, Martine et Michel. Elle ne supporte

    plus les frasques de son époux et se console dès qu’elle

    le peut dans les bras de Willy un batelier hollandais.

    Colosse aux yeux bleus et aux cheveux blonds bouclés

    qui encadrent un visage d’ange. Willy est amoureux

    fou de Mado et rêve de partir un jour avec Elle sur sa

    péniche qu’il a appelé : « La Belle Française ». Il aime

    beaucoup la France et parle le français presque sans

    accent. C’est une force de la nature, courageux et

    toujours de bonne humeur. Il est très apprécié de tous

    ses confrères, à part Jeannot qui a quelques soupçons

    sur les rapports de Mado et Willy. Soupçons entretenus

    régulièrement par Léon son ami d’enfance. Justement à

    peine à terre, Jeannot retrouve Léon et les voilà partis

    chez Lulu et Raymond le petit café de la rue de la vigne.

    Ils y passent le plus clair de leur temps à jouer à

    la belote et à boire bière sur bière. Léon n’est pas

    batelier il travaille dans une filature et, bien que très

    ami avec Jeannot, il envie un peu sa liberté sur la

    Péniche et, aussi, d’avoir une aussi jolie femme.

    Invariablement, après quelques heures au bistrot et

    plusieurs litres de bière, nos deux compères reviennent

    sur la même discussion. Jeannot commence par écraser

    une larme en évoquant ses soupçons sur Mado. Léon

    en rajoute une couche en lui disant que s’il était à sa

    place, il lui ferait une surprise en rentrant plus tôt que

    d’habitude. En effet nos deux camarades ne daignent

    sortir de chez Lulu, que lorsque celle-ci ferme et les

    met à la porte vers les deux heures du matin. Pourtant

    ce 8 Août n’est pas une journée comme les autres.

    Jeannot a un éclair de lucidité, en relevant sa casquette

    et en rallumant sa cigarette maïs pour la énième fois, il

    dit mollement en rouvrant l’œil gauche à Léon,

    « T’chiot (petit en patois), t’as raison, ce soir on va

    partir plus tôt et on va les coincer tous les deux, t’es

    aveuc mi ? (Avec moi en patois) ». Léon acquiesce

    d’un œil morne et les voilà en train d’élaborer un plan

    digne de Napoléon (un soir de fortes migraines !!). Il

    est maintenant 23h30 et, nos deux camarades décident

    qu’il est l’heure de mettre leur plan à exécution. Ils

    sortent du café et remontent le canal vers

    « L’Envieuse ». Sur la péniche de Jeannot, tout est

    sombre. Il n’y a aucune lumière à bord. Jeannot entre

    dans la péniche. Il n’y a personne, les enfants dorment

    chez Léon comme à l’accoutumée puisqu’ils les

    hébergent quand leurs parents sont sur les canaux

    d’Europe. Mado est absente elle aussi ! Dans son délire

    éthylique, Jeannot l’imagine dans les bras de Willy. Il

    s’empare du couteau de boucher qui est toujours

    accroché au dessus de l’évier et sort retrouver Léon qui

    balance sur le quai en essayant de retrouver son

    équilibre. Jeannot, ivre de rage, s’est déssaoûlé d’un

    coup. Il prend Léon par le bras et lui dit « On va chez

    Willy, si elle y est je les tue ! ». Arrivés près de « La

    Belle Française », ils voient la porte s’ouvrir et Mado

    sortir suivie de Willy. Les deux amants s’embrassent

    une dernière fois et, notre belle amie reprend le chemin

    de sa péniche. Jeannot est aveuglé par la haine et c’est

    Léon qui l’entraîne derrière les arbres pour l’empêcher

    de s’en prendre à Mado. Cette dernière passe devant

    eux sans les voir et retourne sereine vers son destin.

    Léon a eu très peur pour la belle, il est lui aussi

    amoureux et, de ce fait, a repris un peu ses esprits, il

    dit a Jeannot « Ne t’en prends pas à elle, c’est la mère

    de tes enfants, le seul fautif là dedans, c’est Willy ! ».

    Jeannot lui jette un regard chargé de haine et, lui fait

    signe de le suivre sur la péniche de Willy. Il frappe à la

    porte, celle-ci s’ouvre sur l’imposante carrure de Willy

    qui voit une forme brillante s’enfoncer par deux fois

    dans sa poitrine. Sans un mot il s’écroule en arrière et

    ferme à jamais les yeux. Léon est affolé, « qu’oc t’as

    fait ? » (Qu’as-tu fait ? en patois) dit il à Jeannot. Ce

    dernier est en train d’essuyer le couteau sur la manche

    de sa veste et répond à Léon « on n’a pas fini !!! ». Il

    est 4 heures du matin lorsque Jeannot rentre sur sa

    péniche, Mado fait semblant de dormir. Elle le voit,

    avec stupéfaction, Changer de vêtements et ressortir.

    Par la petite fenêtre, elle le voit donner le sac contenant

    sa veste et son pantalon à Léon qui s’éloigne

    rapidement en direction de son domicile, une petite

    maison en cour qui donne sur le bord du canal.

    9 Août 1953

    Les cloches des églises carillonnent et la majorité

    des habitants de Roubaix sont à la messe. Neuf heures

    du matin, Mado est debout depuis plus d’une heure.

    Le café embaume toute la péniche. Jeannot émerge et

    Mado s’empresse de lui porter son café au lit. Il le

    boit, sans un merci puis lui dit « On est invité chez

    Léon ce matin, ce n’est pas la peine de faire à manger

    pour ce midi, on mange chez lui aussi, ça va être une

    bonne journée, est-ce que ça te fait plaisir ? ». Mado

    approuve de la tête et, c’est vrai qu’elle est contente.

    Elle s’entend très bien avec Louisette, la femme de

    Léon, leurs enfants jouent et vont à l’école ensemble

    donc, pas de problème. A 10h30 la petite famille

    Pellot, c’est le nom de famille de Jeannot, arrive chez

    la famille Vermeulen, patronyme de Léon. Après

    s’être dit bonjour et quelques embrassades plus tard,

    pendant que les enfants jouent dehors, nos quatre

    amis savourent une bonne bière. Soudain Léon

    demande à Jeannot de l’accompagner chercher de

    l’herbe et des pissenlits pour ses lapins. Il a en effet

    un beau clapier au fond de son jardin situé juste en

    face de sa maison. Jeannot acquiesce et les deux

    compères montent sur leur vélo avec chacun une

    petite remorque derrière pour mettre l’herbage. Ils

    partent, non sans avoir été prévenus par les deux

    femmes qu’il fallait qu’ils soient là pour midi et, en

    sang frais !!!. Ils l’ont juré et, aussi incroyable que

    cela paraisse, à 11h55 ils sont de retour, sobre et les

    remorques pleines. Mado et Louisette n’en reviennent

    pas, à tel point qu’elles ont mis les enfants à table et

    que rien n’est prêt pour les quatre adultes. A leur

    grande surprise, les deux hommes en rigolent et leur

    disent qu’en attendant, ils boiront quelques bières en

    leur donnant un coup de main. Les deux femmes n’en

    croient pas leurs oreilles. Elles se regardent sans trop

    comprendre. C’est la première fois qu’ils s’offrent à

    aider à une quelconque tache Ménagère ! Pendant que

    nos deux familles mangent et passent un bon moment

    en plaisantant sur leurs différentes connaissances, on

    entend la sirène des pompiers qui se rapproche. De

    leur jardin Léon, Jeannot, Louisette et Mado les

    voient passer sur la berge. Mado inquiète a peur pour

    sa péniche, tout le monde se précipite vers le canal et,

    tous pousse un ouf de soulagement. Les pompiers

    sont passés devant l’Envieuse et continuent plus loin.

    En effet une fumée noire s’élève derrière les arbres !!!

    Mado est affolée, c’est là qu’est « La Belle

    Française ». Le barrage établi par les pompiers et la

    police les empêche d’approcher. Elle insiste et un

    pompier finit par lui confirmer qu’il s’agit bien de la

    péniche de Willy. Puisqu’il est impossible d’aller voir

    ce qu’il se passe sur « La Belle Française », tout notre

    petit monde retourne chez Léon et décide d’aller voir

    de temps en temps pour prendre des nouvelles. Ces

    dernière


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